En France, 4,4 millions de ménages ont recourt aux Services à la Personne/Services d’Aide à Domicile.
En classifiant les services à la personne selon trois grandes familles, on obtient les taux suivants :
- 57 % des personnes ayant recours aux SAP/SAAD demandent des prestations d’assistance aux personnes âgées ou en situation de handicap
- 37 % font appel à des services de facilitation de la vie quotidienne
- 6 % bénéficient de prestations de garde d’enfants
Les personnes en perte d’autonomie sont donc celles qui font le plus appel aux organismes de services à la personne. Si en 2014, les personnes âgées en perte d’autonomie étaient de l’ordre de 1,2 millions, il est attendu que ce chiffre double d’ici 2060 pour atteindre 2,6 millions de personnes.
Viennent ensuite les personnes ayant besoin d’aide pour l’accomplissement des tâches du quotidien. D’ailleurs, un français sur deux estime que l’accomplissement des tâches ménagères rend difficile la gestion entre vie professionnelle et vie personnelle.
Enfin, ce sont les parents qui ont également recours aux services à la personne. Signalons que 55 % des français rencontrent des difficultés professionnelles faute de possibilités de garde d’enfants ou de solutions d’accompagnement pour leurs proches.
Afin de bénéficier, dans certaines conditions, d’avantages fiscaux et sociaux, les professionnels du secteur des services à la personne doivent faire une déclaration supposant la condition d’activité exclusive.
Pour les prestations concernant les enfants de moins de 3 ans (garde à domicile et accompagnement dans leurs déplacement), l’enseigne doit nécessairement disposer d’un agrément.
Pour avoir le doit d’exercer des activités auprès des personnes âgées et des personnes handicapées ou atteintes de pathologies chroniques en mode prestataire (assistance dans les actes quotidiens de la vie, accompagnement hors du domicile, prestation de conduite du véhicule personnel du lient…), il faut disposer de l’autorisation délivrée par les conseils départementaux.